• Aujourd'hui, nous accueillons Pierrot MIANY RIVONIRINA. Ceux qui habitent Fianar savent sûrement qui il est. Interprète, manager, organisateur de cabaret : c'est un artiste aux talents multiples et engagé contre l'injustice et l'inégalité sociale qui nous fait l'honneur de répondre à nos questions.

    Il fait partie d'un groupe de quatre amis portés par leur passion pour la musique malgache et la culture. Zo, Riri, Double et Pierrot interprètent des chansons plus par plaisir qu'en tant que professionnels jusqu'à présent. La musique acoustique est leur domaine de prédilection. Depuis peu, ils ont commencé à composer eux-mêmes leurs propres oeuvres.

     

    - Bonjour Pierrot ! Pouvez-vous nous parler de vos débuts dans la musique ?

    Bonjour ! J'ai commencé en septembre 2010. C'était au Ballroom Soafia, lors d'un hommage à Raoul, le chanteur du groupe Mahaleo.

     

    - Est-il facile d'être chanteur à Fianar ?

    De ce que je vois, l'avenir des chanteurs betsileo n'est pas ici. Est-ce que ce sont les artistes qui ne savent pas transmettre leur message ou ce sont les Fianarois qui n'aiment pas les leurs ? Je n'ai pas la réponse à cette question. Toujours est-il que c'est assez difficile de devenir chanteur ici. Il est plus facile de partir, quitter la région, et porter l'étiquette "chanteur originaire de Fianar". Là, ça marche.

     

    - Et au niveau des infrastructures, trouvez-vous qu'il y en a suffisamment pour pouvoir exprimer vos talents ?

    Oui, à ce niveau-là, on peut dire qu'on a le choix. Mais ce serait encore mieux si on avait un centre culturel qui permettrait aux Betsileo d'apprécier et de soutenir les artistes venant de Fianarantsoa, et leurs oeuvres.

     

    - Pour terminer, parlons de votre étiquette d'organisateur de cabaret. Vous avez à votre actif quelques événements : Bekoto, Raprôsy, ZMG, Erick Manana, Lôlô sy ny tariny. Que nous concoctez-vous pour l'avenir ?

    Je suis en train de préparer "Loko Betsileo". Ce sera un cabaret traditionnel Betsileo.

     

    Merci Pierrot !

     

    Biographie :

    Nom : Miany Rivonirina.
    Prénom : Pierrot
    Naissance : 13 juin 1987 à Fianarantsoa
    Adresse : Ambohibory.
    Email : rivonirinapierrot@gmail.com
    Contact rapide (téléphone et Viber) : 0347614994.
    Marié à Rasoloarimanana Sitraka.
    Manager de Raprôsy

     

    Fianar et vous : Pierrot

     

    Raprôsy et Pierrot 

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  • En ce début du mois de juillet, nous accueillons une ancienne animatrice de radio. J'ai nommé Panni. Ce nom rappelle sûrement plein de souvenirs à de nombreux auditeurs des radio Fihavanana ou MBS. Cette fois, tendons-lui donc le micro.

    Fianar et vous : Panni

     

    - Bonjour, pouvez-vous nous parler de vous ?

    Je m'appelle Panni RALAHY. Je suis enseignante à l'école de la Rocade Fianarantsoa.

     

    - Quel est votre lien avec Fianarantsoa ?

    Je suis originaire de Fianar, et j'habite ici depuis longtemps. Et, par-dessus tout : j'aime Fianar.

     

    - Une remarque qui revient souvent à propos de Fianar : il n'y a rien à y faire. Etes-vous d'accord ? Pas d'accord ?

    Ah non, je ne suis pas d'accord !

     

    - A quoi occupe-ton son temps alors quand on habite une ville comme Fianarantsoa ?

    On peut faire du sport, aller à la piscine, au resto, se promener, écouter la radio, regarder la télé, surfer sur internet ou FB etc... Ce ne sont pas les activités qui manquent.

     

    - Pour terminer, quels sont vos souhaits ou vos rêves pour Fianar ?

    Je souhaite que Fianar ait des grandes entreprises et sociétés pour donner du boulot aux jeunes. Des super-marchés ou des grandes surfaces comme à Tana ! Un grand complexe sportif avec piscine, accessible à tout le monde. J'aimerai aussi que les ordures soient ramassées quotidiennement. Et quand il pleut, que les flaques d'eau s'évacuent facilement. Et qu'il y ait un bus vers Andrainjato.

    Je voudrai tellement de choses. Mais on va arrêter là car je suis intarissable dès qu'il s'agit de Fianar. (Rires)

     

    -Merci Panni.

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  • En ce début du mois de juillet, la canicule débarque en France. La température atteint les 40° dans certaines régions. C'est chaud, au propre comme au figuré. Et entre parenthèses, pensez à protéger les personnes vulnérables : les nourrissons, les personnes âgées, les femmes enceintes. De l'eau, de l'eau, de l'eau. Si vous avez une mamie ou un papy dont vous n'avez plus de nouvelles depuis longtemps, et que vous avez envie d'appeler mais que souvent, vous n'y pensez que tard le soir, au fond de votre lit ; alors, c'est peut-être l'occasion de passer un coup de fil pour savoir si tout va bien. smile

    Mais ceci n'est pas le but de ce billet. J'ai jeté un oeil à la météo de Fianar. Et le thermomètre culmine outrageusement à 23 degrés. Le coquin ! intello

    Pourtant, vous savez quoi, le froid, la grisaille, les crachins matinaux de Fianar me manquent. Je dois être folle. he Je ne crains pas le chaud et j'aime plutôt ça. Mais là, maintenant, si je pouvais me transformer en oiseau, je tracerai direct vers Fianar.

    Il n'y a pas un magicien parmi vous, chers visiteurs ? cool


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  • En ce jour, nous célébrons le 55ème anniversaire de l'indépendance de Madagascar.

    Je souhaite à tous les Malgaches de passer une bonne journée bien festive. J'ai une pensée particulière pour Rasely, Ralène et Masy aujourd'hui.

    N'oublions pas le passé. Vivons le présent. Regardons l'avenir.

    Ho ela velona i Madagasikara ! Vive Madagascar !


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  • Aujourd'hui, notre rubrique accueille Ninah, une jeune maman.

     Fianar et vous : Ninah

     

     

     

     

     

     

     

    -Bonjour ! Parlez-nous de vous.

    Je m'appelle Ninah RAOELIMANANA. J'ai 35 ans. Je suis assistante sociale. Mariée et j'ai un enfant. J'habite à Tananarive.

    -Quel est votre lien avec Fianarantsoa ?

    J'y suis née et j'y ai fait aussi une bonne partie de ma scolarité : d'abord chez les Soeurs de Saint Joseph de Cluny (à Tambohobe, ndlr) jusqu'à mon BEPC, ensuite au Collège Saint François Xavier (à Ambatomena, ndlr) jusqu'à lobtention de mon baccalauréat. J'ai grandi à Fianarantsoa. Mon père et mon frère y habitent toujours. Avec ma famille, j'essaie d'y aller une fois par an pour les vacances.

    -On entend souvent dire qu'il n'y a rien à faire à Fianarantsoa. Etes-vous d'accord ? Pas d'accord ?

    C'est vrai que comparée à Tanà, Fianarantsoa est une ville plutôt tranquille. Il n'y a pas cette effervescence qu'on trouve à la capitale. Personnellement, je trouve qu'il n'y a pas beaucoup d'offres de loisirs. Par contre, concernant le domaine du travail ou de l'entrepreneuriat, il y a pas mal de choses à faire, ne serait-ce que dans le commerce en tous genres ou dans d'autres domaines.

    -Dites-nous Ninah, quand vous êtes à Fianar, à quoi occupez-vous vos temps libres ?

    On peut passer le temps en se promenant, ne serait-ce qu'en ville car on arrive à tout faire à pied. En plus c'est calme, il n'y a pas toute cette agitation qu'on trouve dans les grandes villes. Quand il fait beau, on peut aller nager. Il y a de belles piscines à Fianar : à l'hôtel Soafia, Tombontsoa, Zomatel. Sinon, j'aime bien manger à l'extérieur ; ça change de la maison. Il y a un resto très connu à Fianar qui s'appelle "Petite bouffe". C'est très bon et pas trop cher.

    -Pour conclure cet entretien, quels souhaits formulez-vous pour Fianarantsoa ?

    D'abord, j'espère vraiment que Fianar se développe. Qu'on y trouve des grandes surfaces comme dans les autres grandes villes de Madagascar. Il ne faut pas oublier qu'il y a de nombreux touristes qui passent par Fianarantsoa pour aller à Manakara, Ranomafana ou vers le Grand Sud. Et ils ont besoin de ces grandes surfaces pour faire leurs courses. A part ça, je souhaite qu'il y ait de nombreux lieux de loisirs- comme il en existe dans la capitale- qui attirent et intéressent les jeunes, comme il en existe dans la capitale. Je suis convaincue que le loisir peut empêcher, ou au moins, limiter l'attrait des jeunes pour les drogues et autres substances illicites.

     

    Merci Ninah !

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  • Aujourd'hui, je voudrais vous parler de l'école EPHATA.

    Voici la présentation qui en est faite sur son blog (que vous trouverez ici) : "Fondée en 2002 par la Congrégation des Sœurs de Marie Immaculée, EPHATA, qui signifie « ouvre toi ! » est une école spécialisée qui peut accueillir 60 enfants et jeunes, aveugles et malvoyants, en internat ou semi internat. Elle offre un accompagnement adapté à leur handicap qui leur permettra d’accéder à un degré d’autonomie professionnelle et sociale maximum".

    Cette école est située à Ampopoka Golf. Je ne l'ai jamais visitée mais il m'est déjà arrivé de rencontrer certains de ces jeunes aveugles ou malvoyants circuler seuls dans un bus. Et à chaque fois, je suis admirative devant leur courage et leur volonté.

    Lors d'un prochain séjour à Madagascar, j'ira bien faire un petit tour à l'école EPHATA.

    Et si, de votre côté, vous avez envie de faire un don, n'hésitez pas à contacter la Congrégation des Soeurs de Marie Immaculée. Si vous habitez en France, vous pouvez demander un reçu fiscal. Contact ici.


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  • Nous accueillons aujourd'hui notre premier invité masculin de cette rubrique.

     

    -Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter ?

    Bonjour. Je m'appelle RABEARISOA Jean Noël. J'ai 36 ans. Je suis électronicien.

     

    -Parlez-nous de votre lien avec Fianarantsoa.

    Fianar est la ville qui m'a vu grandir et je vis ici en ce moment. J'y ai également mon activité professionnelle. Ce n'est pas évident de trouver un emploi, même si on est diplômé, donc j'ai préféré travailler à mon compte. Et surtout, la vie n'est pas trop difficile ici.

     

    -On dit souvent qu'il n'y a rien à faire à Fianar. Etes-vous d'accord ? Pas d'accord ?

    C'est vrai qu'il n'y a pas grand-chose à faire ici à Fianar. Et pourtant, il y a tellement de jeunes diplômés, et intelligents, qui ne trouvent pas de travail.

     

    -Et en termes de loisirs, que peut-on y faire ?

    Pour passer le temps, à part aller dans les karaoké, je ne vois pas vraiment. On peut éventuellement visiter quelques sites historiques. Mais les jeunes préfèrent passer leur temps dans les cybercafés.

     

    -Si vous aviez un souhait pour Fianar, quel serait-il ?

    Mon rêve, ce serait qu'il y ait de nombreuses entreprises qui s'implantent à Fianarantsoa. A mon avis, tout vient de ce manque de grandes sociétés qui pourraient apporter du travail : les jeunes n'ont plus d'initiatives, la ville ne se développe pas, il y a beaucoup de misère. La population augmente alors qu'il n'y a pas de travail. Alors, oui, des entreprises qui apportent du travail, c'est cela mon souhait pour Fianar.

     

    Fianar et vous : Dadah

     

    Merci à vous !

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  • Qu'est-ce donc que ce nom barbare, vous demandez-vous ? En effet, non seulement ce mot sonne mal à l'oreille mais en plus, il s'agit du nom du cancer de la rétine qui touche surtout les jeunes enfants. Vous pourrez en savoir un peu plus sur cette maladie sur le site de l'association Rétinostop.

    Pourquoi je vous parle de cela ? Alors que j'ai maintes fois indiqué que je ne souhaite parler que de choses positives sur ce blog ? Bonne question.

    Voici le contexte qui m'a conduit à cette démarche :

    Ces derniers jours, l'histoire de Mitia a suscité l'émotion sur les réseaux sociaux, notamment auprès des Malgaches. Qui est Mitia ? C'est une petite fille de 4 ans atteinte d'un rétinoblastome. Son cancer était malheureusement à un stade avancé et elle est décédée samedi dernier, dans l'avion qui devait l'emmener se soigner en France. Si vous voulez en apprendre davantage, une page facebook, Antso Vonjy ho an'i Mitia, SOS Mitia, avait été créée pour la soutenir.

    Il a été mis en évidence que peu de gens savent ce qu'est le rétinoblastome. Il est important de mentionner que, si elle est prise à temps, cette maladie peut très bien se soigner et la vue de l'enfant, préservée.

    Il vaut mieux prévenir que guérir, dit-on. Je souhaite donc apporter ma part à l'édifice. Si cet article peut aider à diagnostiquer rapidement ce satané cancer et sauver la vue et LA VIE d'un enfant, alors je fonce.

    Il existe un spot de sensibilisation au dépistage du rétinoblastome, co-produit par l'association Rétinostop et l'institut Curie. Vous le trouverez sur youtube ou sur ce lien.

    Il dure 30 secondes. Prenez un instant pour le visionner et parlez-en autour de vous. Votre geste peut sauver un enfant.


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  • Parmi les nombreuses associations qui oeuvrent à et pour Fianarantsoa, je vous présente Les amis de Fianarantsoa.

    Son objet, comme indiqué sur son site internet est de "participer au développement de la région de Fianarantsoa, et plus largement, de Madagascar, sous forme d'aides à la scolarisation, à la formation, et à divers projets entrepris par la population locale dans les domaines agricole, culturel, médico-social, artisanal, commercial..."

    Je l'ai découverte au gré de mes pérégrinations sur la toile. Et ma foi, j'ai appris de belles choses qui m'ont bien plu. En me promenant sur le site de l'association (lien ici), j'ai également retrouvé des noms qui font remonter bien de souvenirs : l'Abbé Deshommes (que je n'ai pas connu mais j'ai tellement entendu parler de lui quand je vivais encore à Fianar), le père Zocco, la ferme-école d'Andriamboasary, ...

    Allez donc faire un petit tour sur leur site si vous avez un peu de temps.

    Et si vous êtes disponible ou avez un peu de sou pour aider, n'hésitez pas à prendre contact avec l'association Les Amis de Fianarantsoa. Vous trouverez les coordonnées ici.


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  • Aujourd'hui, nous accueillons Vololona dans notre rubrique "Fianar et vous".

     

    -Bonjour. Parlez-nous de vous.

    Je m'appelle VOLOLONIAINA Edwige, Vololona ou Loulou pour les amis. J'ai 39 ans, je suis masseuse et j'habite à Tananarive.

     

    -Quel est votre lien avec Fianarantsoa ?

    Je suis une native de Fianarantsoa.

      

    -Il paraît qu'il n'y a rien à faire à Fianar. D'accord ? Pas d'accord ?

    Oui, c'est vrai qu'il n'y a pas grand-chose à faire à Fianarantsoa.

     

    -Alors, à quoi occupe-t-on son temps quand on vit à Fianar ?

    Pour ce qui est des loisirs, personnellement, je trouve qu'il n'y en a vraiment pas beaucoup. A part aller regarder un match, peut-être. Après, cela fait quelques temps que je suis partie, peut-être qu'il y a eu des changements depuis.

     

    -Quels sont vos rêves pour Fianar ?

    Qu'il y ait un développement à tous les niveaux et que Fianarantsoa devienne un modèle pour les autres provinces. En même temps, que la culture et l'éducation betsileo ne soient pas écrasées par le progrès mais demeurent des valeurs à transmettre aux descendants. En effet, en terme d'éducation et de savoir-vivre, beaucoup félicitent les enfants de Fianar pour leur faculté à vivre avec les autres dans le respect et la gentillesse.

     

    Merci Vololona.

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